Manger en pleine conscience sans se laisser distraire

Publié 9 octobre 2018

S'installer confortablement sur le canapé, avec l'assiette ou un plateau-repas sur les genoux: beaucoup de gens aiment ça. Oui mais, savais-tu que prendre ses repas devant le téléviseur pousse à manger davantage. Certains vont jusqu'à doubler les quantités, sans s'en rendre compte. On perd donc beaucoup plus facilement du poids en mangeant à table, et non dans le fauteuil. Une étude a révélé l'importance de manger en pleine conscience.1

 

Abandonner le multitâche

 

Les scientifiques ont découvert que le multitâche pendant les repas est une très mauvaise chose. Le cerveau, qui surveille d'ordinaire la taille des portions, est perturbé face à la télévision. Il lui manque les repères physiques et visuels l'informant que l'estomac est complet. Et l'on continue de manger...

Veux-tu manger moins, et surtout moins de glucides ? Préserve ton alarme interne en évitant le téléviseur. Même pour de petits snacks. Un sachet de chips se videra beaucoup plus vite devant la télévision que sur une table, lorsqu'on pense à surveiller les quantités absorbées.

 

Qu'as-tu mangé hier ?

 

La clé tient dans une alimentation en pleine conscience, avec aussi peu de sources de distraction que possible. Te souviens-tu de ce que tu as mangé hier ? À table, mais aussi sur le sofa, en regardant ta série préférée ? Les recherches ont démontré que les téléspectateurs n'enregistrent pas bien les quantités consommées. Ils restent plus en appétit que ceux qui surveillent les portions.

 

Manger moins et avec attention

 

La pleine conscience, c'est accorder de l'attention à l'instant et au présent, à ce qu'on est occupé à faire, surtout lorsqu'on mange. Prends garde si ta main plonge dans un sachet de chips devant la télévision ou un livre. Efforce-toi de manger le soir à table, en enregistrant ce que tu portes en bouche. Il y a de grandes chances que tu mangeras moins, et perdras plus vite et plus facilement du poids.

 

1 Playing a computer game during lunch affects fullness, memory for lunch, and later snack intake. Rose E. Oldham-Cooper, Charlotte A. Hardman, Charlotte E. Nicoll, Peter J. Rogers, Jeffrey M. Brunstrom. The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 93, Issue 2, 1 February 2011, Pages 308–313