Yael

Aujourd’hui, j’ose m’exprimer et revendiquer ma place. Entre temps, je suis même devenue entraineuse !
Publié 25 octobre 2016

Yael, 20 ans
Villeneuve (VD)
Avant: 88,3 kg, après: 71,3 kg
Perte de poids: 17 kg*

« J’adore aller aux réunions ! C’est comme une petite famille à Lully, on rigole beaucoup et on s’échange nos astuces et nos stratégies. Il y a vraiment une super ambiance! »

Comment sont arrivés tes problèmes de poids ?

Depuis toute petite, j’adore manger. J’ai toujours été un peu enrobée, mais sans plus. Lorsque je suis entrée au Gymnase, j’ai commencé à manger beaucoup de chocolat pour essayer de calmer mon stress. Quand je rentrais des cours, je m’achetais un gros paquet de M&Ms et je le mangeais en entier avant le souper. L’autre jour, j’ai calculé combien ça valait en points, j’ai failli m’évanouir! En plus du stress des cours, j’ai commencé le tir au pistolet dans une société. Je suis vite devenue accro, j’adore ça! Par contre, c’est un sport d’hommes et après l’entrainement, c’est généralement fondue, raclette ou pizza avec le coup de blanc, bien sûr, et les meringues à la crème de la Gruyère en dessert. En une année à ce rythme-là, j’ai pris 20 kilos… J’ai vu les cinq à sept premiers kilos sur la balance et puis après cela, j’ai fermé les yeux. Je ne me suis plus pesée. Résignée, j’achetais tout simplement régulièrement de nouveaux jeans au fil des kilos qui s’accumulaient. Je me disais qu’un jour ils partiraient d’eux-mêmes, mais ils ne sont pas partis.

Quand t’es-tu décidée à prendre les choses en main?

Je n’ai jamais été embêtée ou critiquée à cause de mon poids, mais à même pas 20 ans, j’arrivais en haut des escaliers à bout de souffle et je n’avais plus du tout de plaisir à faire du shopping  comme les filles de mon âge. Je me sentais vieille et j’en avais marre de ne plus réussir à bouger normalement.  En plus, quand j’ai vu que ne rentrais plus dans du XL, je me suis dit « tu vas mettre quoi si ça continue, un sac? » Ma maman avait déjà suivi le programme et elle m’a proposé qu’on reprenne ensemble. C’est devenu notre truc à nous. Ça nous a rapprochées. On se parle dans la voiture pour aller à la réunion,  on se livre une petite compétition pour rigoler lors de la pesée et on se taquine mutuellement sur les points des choses qu’on mange pendant la semaine. Je lui dis « attention à ton verre de vin, maman» et elle me nargue quand elle perd un peu plus que moi à la pesée!

Yael Erfolgsgeschichte Weight WatchersYael vorher & nachher

Comment trouves-tu la réunion ?

J’adore aller aux réunions ! C’est comme une petite famille à Lully, on rigole beaucoup et on s’échange nos astuces et nos stratégies. Il y a vraiment une super ambiance! Au début j’avais un peu peur d’y aller. Je n’avais pas envie de monter sur la balance et que quelqu’un me dise que j’étais trop grosse. Mais ça ne s’est pas du tout passé comme ça, bien au contraire! Personne ne te juge en réunion. Mes copines sont toutes super fines et je me sentais un peu coupable d’être la seule en surpoids. Je me demandais pourquoi moi je prenais du poids et pas elles… En réunion j’ai réalisé que je n’étais pas seule, ça m’a fait beaucoup de bien.

Qu’est-ce que tu as appris avec le programme ?

J’ai appris à mieux gérer mes pulsions. J’ai toujours envie de chocolat quand je suis stressée, mais maintenant je mange un fruit à la place. En rentrant des cours, je fais un détour pour ne pas passer devant le supermarché pour ne pas craquer ! Mon papa cache le chocolat à la maison, mais malheureusement, j’arrive toujours à le trouver, je pense que je suis aimantée !! Blague à part, Weight Watchers m’a aidée à réaliser la valeur des aliments et le fait de noter m’a permis de réaliser ce que je mangeais. Du coup je grignote beaucoup moins et j’évite les cochonneries.

Yael Erfolgsgeschichte Weight Watchers

Comment te sens-tu aujourd’hui ?

Je me sens beaucoup mieux dans ma peau, non seulement physiquement, mais aussi psychologiquement. Au début, je ne parlais pas du tout en réunion, j’étais super timide. Et plus avec le temps, j’ai commencé à sortir de ma petite coquille et je me suis mise à prendre la parole. Ça m’a beaucoup aidée à m’affirmer, notamment dans la société de tir. Dans ce monde d’homme, j’ai dû apprendre à faire ma place. Mon expérience en réunion et le fait de me sentir mieux dans ma peau et dans ma tête, m’ont donné de l’assurance. Aujourd’hui, j’ose m’exprimer et revendiquer ma place. Entre temps, je suis même devenue entraineuse !