Voici précisément comment j’ai perdu 55 kg (122 lb)* sans avoir l’impression de me priver

« Mon poids se tenait entre la vie que je menais et la vision que j’avais de moi. »
Publié 3 janvier 2020 | Mis à jour 8 novembre 2022

* Avec le programme de perte de poids WeightWatchers, vous pouvez perdre entre 1 et 2 livres par semaine.

Comme raconté à Katerina Savvides

Lorsque j’ai eu 32 ans, je pesais près de 136 kg (300 lb) et je n’aimais pas l’apparence de mon corps dans le miroir. Je me disais : Tu es encore jeune. Qu’est-ce que tu vas faire de ta vie?

Mon poids n’était qu’un de mes problèmes : après deux ans de fréquentation, mon copain a décidé de mettre un terme à notre relation. Le fait que mon travail me rendait malheureuse et que je vivais avec mes parents alors que je voulais plutôt acheter mon chez-moi n’a pas amélioré la situation. Je ne pouvais pas m’empêcher de me demander où j’en serais à cette étape de ma vie si je pesais moins, et je me sentais vraiment coupable. Après tout, je m’étais mise à manger mes émotions. Parfois, je m’asseyais devant la télé avec un sac de croustilles que je vidais complètement. Il m’arrivait aussi de sortir avec des amis et de boire beaucoup trop, de tomber ou de ne pas me souvenir de ce que j’avais fait le soir précédent.

Dans des moments de déni, je me regardais dans le miroir et je me disais : « Tu n’es pas si mal ». Mais je savais que je devais changer. Mon poids se tenait entre la vie que je menais et la vision que j’avais de moi.  

Faire le premier pas


En juillet 2016, une amie du travail m’a invitée à l’accompagner à un atelier WeightWatchers . Quand je me suis pesée, je me suis dit : « Comment suis-je devenue si corpulente? » Le nombre indiqué sur la balance était inquiétant, mais je me suis tout de suite rappelé que je faisais un pas dans la bonne direction.

Durant mon premier atelier, une coach WeightWatchers nommée Gloria a dirigé un groupe composé d’une trentaine de femmes et de quelques hommes lors d’un exercice de respiration consciente. Pendant que j’étais assise avec mes pieds fermement posés au sol et mes yeux fermés, je me suis projetée dans l’avenir. Je m’imaginais aller dans les montagnes russes, sauter en parachute, partir à la plage ou être dehors, bref tout ce que j’aimais faire avant que mon poids vienne s’immiscer dans ma vie. (Par exemple, j’ai dépassé la limite permise pour le parachutisme.)

D’une certaine façon, lorsque j’ai ouvert les yeux, je me suis sentie régénérée. Encouragée par ma vision, j’ai quitté le studio prête à effectuer certains changements. Dans la semaine qui a suivi, j’ai mesuré mes portions et commencé à utiliser l’application WW pour faire le suivi des aliments que je mangeais, ce qui m’a aidée à réaliser la fréquence à laquelle je mangeais et en quelle quantité. Auparavant, je grignotais tout au long de ma journée de travail, je rentrais à la maison et je mangeais mon souper – et je me resservais – suivi d’un dessert. Grâce à ma nouvelle conscience de moi-même, j’ai commencé à essayer différents aliments pour me sentir rassasiée entre les repas, comme des fruits au lieu des croustilles.

L’alimentation d’Ursula : autrefois et maintenant

Déjeuner

Autrefois: Sandwich avec œuf et fromage, bagel avec fromage à la crème ou beurre, ou muffin

Maintenant: Œufs durs, céréales de son avec lait écrémé, crêpes protéinées WW, yogourt grec sans matières grasses ou gruau WW

Dîner

Autrefois: Salade César, sandwich à la salade de thon ou roulé

Maintenant: Restes de soupers WW ou salade avec thon, œufs durs, haricots, fromage, légumes hachés et amandes tranchées

Souper

Autrefois: Lasagne, fettucine Alfredo aux crevettes, pizza ou mets chinois comme des dumplings frits et du lo mein

Maintenant:  Repas WW, comme de la morue croustillante cuite au four ou un hamburger végétarien, soupe et légumes

Collations

Autrefois: Croustilles, noix salées ou chocolat

Maintenant:  Fruits, collations WW, bâtonnets de fromage WW ou noix non salées

La semaine suivante, lorsque je suis montée sur la balance avant mon deuxième atelier à vie, le nombre que j’ai vu reflétait tous mes efforts : j’avais perdu 2,6 kilos (6 livres)! Bien que ce soit plus que ce qu’une personne moyenne peut s’attendre à perdre en une seule semaine, c’était tout le renforcement positif dont j’avais besoin pour continuer à suivre le programme. 

Créer un environnement sain


Après des semaines puis des mois de suivi alimentaire, mes parents me félicitaient pour mes efforts de perte de poids, mais ils continuaient de remplir leur cuisine de collations que je mangeais avant de commencer à suivre le programme WW, ce qui me posait un problème parce que j’étais tentée de revenir à mes anciennes habitudes alimentaires. De plus, j’ai réalisé que le désordre dans leur maison me stressait et que plus j’étais stressée, plus je mangeais sans tenir compte de mon véritable appétit. Après tout, ce dont j’avais vraiment envie était un environnement sain pour soutenir mon parcours de mieux-être.

Après cinq mois dans le programme, j’ai donc décidé de déménager. Lorsque je me suis enfin retrouvée chez moi, j’ai pu exercer un contrôle sur toute la nourriture qui entrait dans la maison et j’ai pu m’engager encore davantage à adopter les comportements que j’avais appris dans mes ateliers WW.

Au fur et à mesure que c’est devenu pour moi la norme de compter les Points, j’ai remarqué que prendre quelques verres le vendredi et le samedi soir entraînait des fluctuations dans mon poids et faisait en sorte que j’avais de la difficulté à évaluer l’ensemble de mes progrès. Cependant, cela n’avait pas vraiment de rapport avec la balance. J’ai réalisé que je n’étais pas obligée de réserver des Points pour de l’alcool. En fait, je n’avais pas envie de le faire. J’ai donc commencé à boire de moins en moins, jusqu’à arrêter complètement. Cela m’a certainement aidée à me rapprocher de mon objectif de perte de poids, sans m’empêcher de m’amuser.


Trouver mon rythme


Bien que mon corps changeait sans que je mette le pied dans un gym, j’ai commencé à aimer bouger sans avoir de kilos en trop.

Je me suis mise à aller marcher pendant 10 minutes de trois à quatre fois par semaine, lentement pendant que j’améliorais mon endurance. Après environ un mois, je marchais pendant plus d’une heure cinq fois par semaine et j’ai même commencé à courir un peu plus de 100 m.

Plus d’un an après m’être jointe à WW, je pouvais courir pendant un kilomètre et demi sans prendre de pause, alors je me suis inscrite à une course de huit kilomètres qui avait lieu le matin de l’Action de grâce. Je ne me suis pas entraînée pour l’événement, mais je me suis présentée à la ligne de départ en ayant un objectif en tête : j’allais courir aussi longtemps que je le pouvais. En fin de compte, je n’ai eu à m’arrêter qu’à quelques reprises avant de franchir la ligne d’arrivée rayonnante de confiance. J’éprouvais tellement de gratitude pour mon corps qui m’avait transportée tout au long de la course.

Cette réalisation m’a motivée encore davantage. Environ un an après avoir commencé mon cheminement, j’ai commencé à fréquenter un homme qui m’a encouragée à m’entraîner le matin. Je me levais à six heures pour aller marcher ou courir sur le tapis roulant, faire du vélo stationnaire ou utiliser la machine à ramer. Plus d’un an plus tard, je le fais encore!


#Objectifs!

Lorsque je me suis réveillée à 130 kg (288 lb) à 32 ans, je ne pensais jamais descendre sous la barre des 90 kg (200 lb), encore moins voir la balance afficher 85 kg (188 lb). Pourtant, avant un atelier du samedi matin il y a deux mois, c’est le chiffre que j’ai vu apparaître.

Au début, j’avais l’impression de rêver. Puis, j’ai réalisé que j’avais réussi à y parvenir. Durant l’atelier, lorsque je me suis levée pour annoncer ma perte de poids à trois chiffres, les applaudissements se sont mis à fuser dans la salle. En regardant autour de moi, j’étais remplie de fierté pour tout ce que j’avais accompli.

Mais soyons clairs. Ce n’est pas comme si je n’avais pas eu de rechutes durant mon parcours. Par exemple, lorsque je vais en vacances et que je mange au restaurant tous les soirs, je peux avoir de la difficulté à rester sur la bonne voie. En même temps, j’ai appris à glisser mon équipement sportif dans ma valise pour faire de l’activité, peu importe où je vais. Avec le temps, ce sont les petits changements qui finissent par s’accumuler. J’en suis la preuve!

J’ai atteint mon objectif et je suis plus confiante que jamais que je peux maîtriser mon destin. En fait, je ne peux pas croire que j’ai laissé mes insécurités prendre le dessus, que j’ai raté des activités comme des fêtes familiales au bord de la piscine parce que je ne voulais pas porter de maillot.

Je peux dire honnêtement que je vis enfin la vie que j’ai toujours imaginée : la vie que je mérite. Et je suis heureuse de ne pas avoir attendu une journée de plus pour qu’elle devienne une réalité