À vos marques, prêt… pédalez!

Pédalez, mettez-vous en forme et rendez-vous où vous voulez.
Publié 28 avril 2018

Lorsque nous étions jeunes, le vélo nous donnait la liberté d’aller voir nos amis, de nous rendre à l’école et – pour les accros à l’adrénaline – de faire des cascades casse-cou. Une fois adulte, le vélo nous libère d’autres choses : des prix de l’essence, des abonnements au centre de conditionnement physique, des entraînements ennuyants et, si vous y travaillez suffisamment, d’un petit ventre.

Faire du vélo peut aller de balades tranquilles dans le quartier à des courses d’endurance éreintantes de 100 km avec des côtes immenses à grimper. Passer de l’une à l’autre (ou, plus vraisemblablement, à un scénario entre les deux) ne signifie pas nécessairement que vous devrez souffrir. En augmentant graduellement l’intensité et la durée, même les cyclistes les plus lents peuvent s’améliorer à monter des côtes et à parcourir de longues distances.

Optez pour un exercice à faible impact

Non seulement le vélo est amusant et une excellente forme d’exercice, mais il s’agit d’une activité à faible impact, ce qui veut dire que le stress exercé sur les articulations et les muscles est moins important, précise Curtis Cramblett, un entraîneur de vélo de niveau expert.

 

M. Cramblett, qui est également un physiothérapeute agréé et spécialiste du positionnement de vélo pour des athlètes olympiques et des équipes professionnelles, affirme que le vélo crée peu de compression sur les articulations des genoux, des hanches et du dos, ce qui en fait une bonne activité pour une personne ayant un surpoids.

Atteignez vos objectifs

Il n’est pas facile de réaliser des progrès mesurables sans fixer un certain type d’objectif. Un événement de cyclisme local peut être un excellent outil de motivation, ajoute M. Cramblett, mais il conseille aux cyclistes d’acquérir un peu d’expérience avant de se fixer un objectif atteignable.

« Trouvez quelque chose qui fonctionne dans votre horaire et voyez comment votre corps s’ajuste; commencez à progresser peu à peu, puis fixez-vous un objectif », précise M. Cramblett. « L’élément le plus important est que vous devez vous sentir bien, il faut que ce soit agréable ».

 

Trouvez l’équipement et l’expertise

Si vous voulez acheter un vélo et que vous prévoyez rouler surtout sur des surfaces pavées, nous vous suggérons fortement d’acheter un vélo de route. Bien qu’ils soient dotés de pneus étroits et de sièges minces et qu’ils exigent une position penchée, ils sont plus rapides et confortables que n’importe quel vélo de montagne ou hybride si vous parcourez de grandes distances. Si vous en êtes à vos débuts, un vélo avec une position assise plus droite sera plus confortable.

 
Une pente terrifiante? Vous n’avez qu’à marcher.

À moins que vous viviez dans un pays plat, vous croiserez inévitablement des côtes sur votre chemin. Si vous devez la monter lentement ou marcher à côté de votre vélo, ne soyez pas découragé. « Il y a des gens qui croient que si je dois utiliser la vitesse de grand-mère ou marcher, alors je ne devrais pas faire cette randonnée », ajoute M. Cramblett. « Allez-y lentement, roulez à la plus petite vitesse et si c’est nécessaire, descendez de votre vélo et marchez. » Pour augmenter votre endurance, M. Cramblett croit qu’il peut être utile de faire des activités d’entraînement complémentaires, comme marcher dans des collines ou faire des flexions des jambes.

 
Apprenez le jargon

 

Guidons recourbés : Les guidons de vélos de route sont souvent courbés vers le bas, ce qui permet au cycliste d’adopter une position plus aérodynamique dans les descentes.

Dérailleur : La transmission sur un vélo qui déplace la chaîne entre les engrenages. La plupart des vélos de route sont dotés d’un dérailleur avant et arrière.

Prolongateurs de guidon : Des extensions de guidon, souvent utilisées durant des triathlons, qui placent le cycliste dans une position aérodynamique.

Vélos couchés : Permet au cycliste d’adopter une position couchée qui peut être plus confortable pour les personnes ayant des problèmes de dos.

Cadence : Tours de manivelle par minute. Les cyclistes amateurs se situent généralement entre 60 et 80 tours par minute.

Drafting : Rouler de près derrière un autre cycliste, dans son sillage, afin d’éviter le vent, ce qui constitue un autre avantage des randonnées de groupe.

Lâché : Si la vitesse du groupe s’accélère ou qu’un cycliste ne peut pas garder le rythme, il sera « lâché » et ne pourra plus faire de drafting. Certains groupes indiquent parfois qu’ils ont une politique qui ne permet pas de « lâcher ».

Vitesse grand-mère : La vitesse la plus basse et la plus facile pour monter les côtes.

Éraflure accidentelle : Une blessure cutanée douloureuse causée lors d’une chute suivie d’un glissement sur l’asphalte. Si vous utilisez ce jargon, espérons que vous n’aurez jamais à utiliser ce dernier terme!