Six conseils en préparation à votre première course

Pour atteindre la ligne de départ... et la ligne d’arrivée!
Publié 2 septembre 2019

Pour ceux qui débutent dans la course compétitive, se placer sur la ligne de départ peut être assez intimidant. Et si vous n’arriviez pas à terminer la course? Et si votre temps n’était pas ce que vous aviez prévu? Et si vous franchissiez la ligne d’arrivée bon dernier? Même si les professionnels s’entendent pour dire que ces préoccupations sont normales, il reste qu’elles peuvent être évitées, d’une certaine façon, si vous vous entraînez comme il se doit et si vous suivez les conseils suivants.


 
 

1. Mettez-y les efforts nécessaires


Deena Kastor en sait beaucoup sur la course : détentrice du record américain au marathon et au demi-marathon, elle est médaillée olympique à la course de fond et porte-parole des barres Marathon. « Quel que soit le sport, pour avoir l’esprit tranquille au jour J, la meilleure chose consiste à s’entraîner à fond et de la bonne façon, » affirme-t-elle. « Je ne suis jamais vraiment nerveuse, car je sais que j’ai optimisé mon entraînement chaque journée précédant la course et que je suis préparée à ce qui m’attend. »

 

2. Obtenez du soutien


« Il est plus facile de s’entraîner à deux », indique Gary Berard, entraîneur de course new-yorkais certifié par le RRCA qui travaille avec les recrues et les coureurs d’élite. « L’autre personne vous aidera à respecter votre plan d’entraînement et vous serez moins porté à manquer une séance ». Si vous ne trouvez pas de partenaire, joignez-vous à un groupe. « Chaque grande ville compte des programmes d’entraînement pour vous aider à trouver un groupe avec les mêmes intérêts et objectifs. »


 

Jade Wilcoxson, cycliste professionnelle depuis cinq ans qui a maintenant 9 kg (20 lb) en moins, suggère également de faire appel à un instructeur. « J’ai reçu en cadeau trois mois de séances avec une instructrice lorsque j’ai commencé le cyclisme. Ce fut le meilleur cadeau que j’ai jamais eu. Elle consultait mon calendrier, fixait mes objectifs et planifiait mes séances d’entraînement en fonction de mon emploi à temps plein et mes engagements sociaux du mois. »

 

3. Faire semblant jusqu’à ce que ça fonctionne


La cycliste ajoute ceci : « Ne vous inquiétez pas si vous n’êtes pas aussi en forme que les autres participants. J’observais les personnes autour de moi, avec leur corps musclé et leurs vêtements coûteux. Ensuite, je me regardais et j’avais l’impression d’être mal habillée et de ne pas être à ma place, » se rappelle-t-elle. « Mais vous devez passer par-dessus ce sentiment, prétendre que vous avez de l’assurance et vous élancer. Repoussez les pensées négatives; vous pourriez être surpris. Je le sais, car cela m’est arrivé. N’oubliez surtout pas que vous n’avez rien à perdre lorsque vous prenez part à une course et arrivez en dernier. »

 

4. Contrôlez ce que vous pouvez contrôler


M. Berard suggère ce qui suit : « Le jour de la course, éliminez toute variable sur laquelle vous avez une emprise. À l’exception de la température, il existe de nombreux paramètres que vous pouvez contrôler. Décidez à l’avance de ce que vous mangerez et de ce que vous porterez. Planifiez tous les petits détails avant de vous positionner sur la ligne de départ. Même les meilleurs athlètes ont des papillons dans le ventre; c’est signe que ce que vous vous apprêtez à faire compte pour vous. L’idée est qu’ils s’envolent tous dans la même direction. »

 

5. Souvenez-vous que tout le monde a déjà eu une première course


Laissez-vous inspirer par l’esprit de camaraderie qui habite les participants lors de la course, indique la marathonienne. « En effet, chaque coureur éprouve un sentiment de respect envers ses pairs. L’idée est que peu importe votre niveau, vous avez tous des objectifs et des rêves et vous vous engagez à évoluer et à vous améliorer. Les gens respectent cela », explique-t-elle. « On aime tous voir les autres réussir. Il n’y a aucune raison pour que quiconque n’ait pas confiance en ses capacités. »

De plus, les directeurs de grandes courses s’efforcent de placer les participants selon la vitesse prévue. Les heures de départ sont échelonnées, donc si votre moyenne est de 10 minutes par kilomètre, il sera peu probable que vous courriez aux côtés d’une personne dont la moyenne est de 7 minutes par kilomètre.

 

6. Amusez-vous


« Nous passons tellement de temps à travailler et à éduquer nos enfants sans avoir de temps pour soi que, lorsque nous arrivons enfin au jour J, nous amuser devrait être notre priorité », fait remarquer M. Berard.

« Je sens les papillons dans mon ventre et une sensation de picotement sur ma peau. Certains pourraient dire que ce sont des signes de nervosité, mais c’est plutôt de la fébrilité », précise Mme Kastor. « Selon moi, chaque course est une occasion de se surpasser. Je suis simplement heureuse d’en faire partie, de courir et de montrer à quoi je me suis entraînée. »