L’effet puissant de la pensée

Pensez. Ressentez. Agissez.
Publié 18 janvier 2017

Tous les jours, des milliers de pensées nous traversent l’esprit. Nos cerveaux sont constamment inondés de mots et d’images et nous nous arrêtons rarement pour y réfléchir. Pourtant, nos pensées sont puissantes et peuvent favoriser notre succès ou, au contraire, miner notre bonne volonté et nos efforts.

L’impact qu’ont nos pensées sur le façonnement de notre réalité peut être particulièrement évident lorsqu’il est question de perte de poids, car c’est dans ce contexte que nous adoptons parfois des styles de pensée extrêmes pouvant saboter le succès. Pour que nos pensées comptent parmi nos alliés et non nos ennemis, il est important de prendre un peu de recul et de comprendre nos pensées.

Identifier notre style de pensée et travailler à transformer nos pensées nuisibles en des pensées utiles peut rehausser notre résilience, nous donner les moyens de nous sentir plus confiants et même améliorer notre humeur[i].

Les trois R : reconnaître, recadrer, replacer

Reconnaître :
Le premier pas pour maîtriser vos pensées et votre façon de penser est de reconnaître avec objectivité les pensées que vous avez au quotidien. Lorsqu’une pensée négative se manifeste dans votre esprit, cernez la situation qui l’a déclenchée et les sentiments qui l’accompagnent.

Recadrer :
Ensuite, recadrez la pensée. Dites-la à voix haute et évaluez à quel point elle est véridique. En toute probabilité, une pensée négative sera une réaction extrême et la dire à voix haute peut vous aider à réaliser qu’il s’agit d’une réaction excessive.

Remplacer :
Profitez de cette occasion pour remplacer le langage ou le message négatifs de votre pensée par des mots plus aimables et plus compatissants envers vous. Vous exprimer de la compassion peut vous aider à atteindre plus facilement vos objectifs de perte de poids et vous aider à ne pas reprendre le poids perdu. Des études ont démontré que les gens qui se pardonnent davantage sont plus aptes à bien manger, faire de l’exercice et prendre soin d’eux, même lorsqu’ils sont stressés.[ii][iii]

Ayez des pensées propices au bonheur

Vous avez le pouvoir de remplacer des pensées négatives par des pensées plus positives. Des scientifiques ont suggéré que trois facteurs principaux influent sur le bonheur personnel. Votre acquis génétique et votre tempérament en sont responsables à 50 pour cent, les réalités de votre vie et du monde autour de vous en sont responsables à 10 pour cent et ce que vous faites en est responsable à 40 pour cent![iv] Vous avez le pouvoir de choisir de faire les choses qui vous rendent heureux.

Les gens heureux ont tendance à avoir de meilleures vies sociales, des liens communautaires plus solides, plus d’énergie et une meilleure santé.[v]

Des études ont aussi révélé que les gens plus heureux sont portés à faire des choix plus sains, à être plus actifs, à avoir des habitudes alimentaires saines et même à mieux dormir.[vi]

Tirez parti de savoir que vous contrôlez largement votre bonheur. Cessez de penser de manière négative en reconnaissant, recadrant et remplaçant les pensées négatives par des mots et des sentiments positifs et en faisant de petites modifications au cours de la journée pour rehausser petit à petit votre bonheur.

 

[i] Beck, AT (1976) Cognitive therapies and emotional disorders. New York: New American Library.

[ii] Sirois FM et.al. Self-compassion, stress, and coping in the context of chronic illness. Self and Identity 2015;14(3):334-347.

[iii] Terry ML et al. Self-compassionate reactions to health threats. Personality and Social Psychology Bulletin 2013;39(7):911-926

[iv] Lyubomirsky S, Sheldon KM, Schkade D. Pursuing happiness: the architecture of sustainable change. Review of General Psychology 2005: 9 (2):111-131

[v] Lyubomirsky S, Sheldon KM, Schkade D. Pursuing happiness: the architecture of sustainable change. Review of General Psychology 2005: 9 (2):111-131

[vi] Boehm JK and Kubzansky LD. The heart’s content: the association between positive psychological well-being and cardiovascular health. Psychological Bulletin 2012;138(4):655-691