Dites non à la stigmatisation

Rejetez les attitudes négatives que vous ou d’autres adoptez à l’égard du poids.
Publié 6 août 2017

À bien y penser, c’est étrange et ridicule que la taille corporelle d’une personne puisse engendrer des remarques désobligeantes ou des opinions négatives. Par contre, nous savons que la discrimination vise de nombreuses cibles. Comme l’indique l’hebdo, ce qui distingue la stigmatisation liée au poids c’est que ceux parmi nous qui en font l’objet sont portés à y croire eux-mêmes! Le défi devient alors encore plus difficile à surmonter.

La stigmatisation liée au poids est surtout courante pour les femmes et tous, y compris des proches et des inconnus, peuvent la perpétuer. Fréquemment, les gens se tournent ver la nourriture pour faire face à la stigmatisation liée au poids, mais, bien entendu, cela peut produire un gain de poids additionnel. De plus, ceux qui prennent à cœur la stigmatisation et se blâment souffrent souvent d’une plus faible estime de soi et même de dépression.

Un bon moyen de cesser de se blâmer est d’affronter consciemment ces sentiments pénibles et de soumettre à une épreuve de vérité les pensées inutiles qui pourraient survenir (« C’est vrai que j’ai l’air moche. Ce n’est pas étonnant que cette femme m’ait jeté un regard réprobateur. ») pour aboutir à des pensées plus réalistes et utiles. (« J’ai le droit de choisir mon apparence et il se trouve que j’ai l’air bien : mes vêtements sont propres, seyants et d’une belle couleur. »)

Il est vrai qu’il faut du temps pour apprendre à apprécier son corps, surtout lorsque le monde entier semble comploter pour qu’on l’envisage de manière négative.

Parfois, un simple changement physique peut être bénéfique : rajuster votre posture peut vous aider à paraître — et vous sentir! — plus confiant sur-le-champ. Vous tenir debout droit, les épaules vers l’arrière, peut aussi vous donner la sensation d’être plus grand et mince.

Cela semble trop simple pour être vrai? Essayez cet exercice :

Assoyez-vous sur une chaise, le menton pointé vers le bas, les sourcils froncés, la cage thoracique comprimée et les épaules voutées. Pensez ensuite à des choses qui vous rendent heureux et essayez de mobiliser ces sentiments de bonheur. N’est-ce pas difficile? Maintenant, souriez, relevez la cage thoracique, centrez votre poids et assoyez-vous droit. Pensez à quelque chose qui vous inquiète, vous fâche ou vous attriste. Remarquez ce qui arrive à votre corps!