Cinq raisons pour lesquelles vous ne perdez pas de poids

Il est temps d’adopter une nouvelle approche! Écoutez la petite voix dans votre tête qui cherche à vous orienter sur le chemin de la réussite et non celle qui veut vous perdre.
Publié 11 octobre 2016

 

Voici comment éviter certains pièges communs :

  1. Le perfectionnisme

Quelle est votre vision d’un mode de vie sain sans faille? « Nous sommes nombreux à croire que nous pouvons atteindre la perfection si nous y mettons les efforts nécessaires », affirme la psychologue et motivatrice personnelle Honey Langcaster-James. « Travailler vers un but est une chose positive, mais encore faut-il que les défis à relever soient réalistes. »

Même si on a l’intention de courir un demi-marathon, il ne faut pas s’emballer, surtout si l’on a pas encore fait le tour du pâté de maisons. « Il n’y a rien de défaitiste à se fixer des attentes réalistes, » précise Honey. « L’important, c’est de se fixer un point de repère et de le dépasser et alors on aura le sentiment d’avoir vraiment accompli quelque chose. »

On devrait aussi suivre la règle du 80/20. « Chercher à respecter les règles 80 pour cent du temps, c’est un objectif élevé mais réaliste, » dit Honey. « Mais si on tente de s’attaquer aux 20 pour cent restants, on risque de s’empêtrer dans des problèmes quotidiens. » En termes pratiques, cela signifie que l’on s’engage à adopter une saine alimentation, mais tout en se gardant une marge de manœuvre.

  1. Le manque de confiance en soi

« Bien des gens se tournent vers la nourriture pour compenser leur piètre estime de soi, mais à long terme cela renforce le problème », affirme Honey.

Il s’agit donc de trouver un sain exutoire. « La compulsion alimentaire, » dit-elle, « se manifeste souvent lorsque nous sommes fatigués ou de mauvaise humeur. Alors, la solution c’est d’agir de manière à ne pas dévier de notre objectif. Par exemple, une bonne séance de kickboxing pour contrer la colère ou une activité thérapeutique pour alléger le stress. » On peut aussi avoir recours à l’approche de la « carotte ». « Beaucoup de gens ayant une faible estime d’eux-mêmes n’hésitent pas à se critiquer, mais ils oublient de se louanger. Pourtant les affirmations encourageantes sont beaucoup plus efficaces que la critique négative. Alors, quand on choisit de prendre l’escalier au lieu de l’ascenseur, cela vaut bien une bonne tape sur l’épaule. »

  1. La peur du changement

« Nos vieilles habitudes nous procurent une certaine sécurité alors que le changement peut sembler menaçant », souligne Honey.

C’est le temps de répéter encore et encore des choses positives. « Quand on répète un comportement, on renforce la voie neuronale qui le sous-tend. C’est ainsi qu’on acquiert une bonne habitude », explique-t-elle. Mais on ne peut changer tout en même temps. Par exemple, c’est une mauvaise idée de se lancer dans un nouveau régime alimentaire et dans un programme d’exercice en même temps qu’on entreprend des rénovations à la maison. « On pourrait vite se sentir dépassé », affirme Honey. « On devrait maîtriser un comportement avant de passer au prochain. »

  1. Le refus de demander de l’aide

Que ce soit parce qu’on est gêné ou que l’on préfère ne pas attirer l’attention sur nos projets, on se prive parfois de l’aide des autres alors que c’est un moyen éprouvé d’atteindre un objectif.

Il serait peut-être temps de faire appel aux membres dans les rencontres ou en ligne, qui pourraient devenir nos meilleurs futurs alliés. « C’est incroyablement stimulant et encourageant de parler à des gens qui pensent comme nous », dit Honey. Et ne pas jouer un jeu de devinettes. « Si on veut l’appui de notre conjoint ou d’un ami, ça ne suffit pas de lui demander une aide quelconque. On doit lui dire précisément ce que l’on attend de lui, ainsi que ce qu’on ne voudrait pas qu’il fasse. »

  1. Le sentiment de privation

On connaît le refrain : on se dit qu’on ne peut avoir quelque chose et cette chose devient une obsession. « En s’imposant une telle privation, on fait monter la pression et l’on finit par craquer en laissant libre cours à toutes nos envies », souligne Honey.

D’abord, il faut apprendre à vraiment goûter la nourriture. Perdre du poids, ça ne signifie pas qu’il faille abandonner tous les aliments qu’on aime. « Le truc consiste à retirer une plus grande satisfaction de portions plus petites, de sorte qu’on n’aura pas l’impression de se priver », dit-elle. « Quand on se permet une gâterie, on en savoure chaque bouchée. » En outre, certains aliments ont une valeur nutritive plus élevée que d’autres et sont donc plus aptes à nous rassasier et à nous donner de l’énergie. C’est le cas notamment des protéines, ainsi que des grains et des fruits et légumes, qui sont riches en fibres.