À chacun sa façon de pédaler

Publié 10 juin 2016

 

Vous avez peut-être dans vos relations quelques fanatiques de la petite reine – les routes en regorgent, chaque week-end. Parés du casque aux pointes, disposant de l’équipement dernier cri, on les sent prêt à attaquer le sourire aux lèvres des dénivelés qu’on envisagerait à peine d’affronter à pied… Sans aller jusque-là, il serait peut-être temps de vous y mettre aussi, non?

D’accord, on ne vous demande pas de vous préparez à grimper l’Alpe d’Huez pour le tour de France, on vous conseille simplement de vous donner les moyens de faire un peu d’exercice d’une façon vraiment agréable. Car s’il y a tant de fondus de vélo, il doit bien y avoir une raison, non? Avant toute chose, un premier constat : le cyclisme est un exercice extrêmement relaxant, mais exigeant. Donc, autant commencer de façon modérée. Cela fait travailler le bas de votre corps sans être trop douloureux (à condition cependant d’utiliser vos vitesses à bon escient, sans cela les genoux peuvent être un peu trop sollicités), et c’est également bon pour le coeur.

Où faire du vélo?

Pourquoi pas chez vous, ou dans un club de gym, pour commencer? Un environnement facilement contrôlable peut être un moyen très rassurant de démarrer ce type d’activité. D’accord, vous ne profiterez pas du grand air, mais vous pourrez vous préparer tranquillement et vous remettre en forme à votre rythme. Vous maîtriserez ainsi sans difficulté l’intensité et la durée de votre activité. Et quand vous vous sentirez prêt, lancez-vous sur la route (ou dans les bois)! Pour faire du vélo en extérieur, recherchez les pistes cyclables ou les chemins accessibles dans les parcs, par exemple. C’est plus sûr et souvent plus agréable que de se faufiler entre les voitures… Et n’hésitez pas à investir dans un peu de matériel, en fonction de votre type d’activité :

  • Un casque : que vous soyez un adepte du cyclisme sur route toujours à la recherche de la meilleure trajectoire, fanatique de VTT ou simplement amateur de ballades en forêt, c’est indispensable. D’abord parce qu’on ne sait jamais, ensuite parce que ça donne le bon exemple aux enfants, ce qui n’est pas négligeable. Les excuses du type « ça me décoiffe » doivent être considérées comme nulles et non avenues.
  • Un short rembourré : ça parait saugrenu comme ça, mais après quelques​ dizaines de minutes à vélo, ça l’est nettement moins…
  • Des chaussures à semelles rigides, pour assurer la pression sur la pédale. Si vous êtes un adepte du vélo de route, il existe différents modèles avec clip à accrocher directement aux cales.
  • Des lunettes de protection, pour éviter de recevoir projections et insectes​ dans les yeux.
  • Des vêtements clairs, voyants, voire fluorescents si vous circulez la nuit.
  • Des gants, de préférence rembourrés pour ne pas s’abîmer les paumes.

Quand faire du vélo?

Quand vous voulez ! En fait, il n’y a pas de meilleur moment à proprement parler. Le mieux, c’est quand cela vous convient bien. Tôt le matin en été, avant que la chaleur ne soit trop importante, par exemple. Il vaut mieux éviter en effet les périodes de fortes chaleurs, quand l’effort devient plus difficile et que la pollution se fait plus sentir.

Faire du vélo, oui, mais à quel rythme?

Commencez modérément. Vous devez pouvoir maintenir la conversation pendant que vous faites votre exercice. L’idéal, c’est que votre petit tour à vélo soit suffisamment dur, mais pas douloureux. Certains professionnels préconisent de démarrer par des cycles de 10 à 20 minutes, puis d’augmenter progressivement cette durée, disons de 10% par semaine. On commence à en ressentir vraiment les bienfaits au-delà de la demi-heure.

Quand on est vraiment à l’aise, il est également important de varier les parcours, les distances et les vitesses. Du plat un jour, quelques côtes un peu rudes le lendemain, quelques minutes « à fond » puis un retour à votre vitesse de croisière avant un nouveau sprint, etc. L’important, c’est de se trouver des défis pour ne pas sombrer dans la monotonie.