Voyez comment j’ai perdu 55 livres* et ma peur de dire « oui »

L’adoption de nouvelles habitudes a porté ses fruits pour cette enseignante de la maternelle.
Publié 7 novembre 2019 | Mis à jour 8 novembre 2022

Lorsque je me suis vue sur la photo de classe de fin d’année, debout parmi mes élèves de maternelle, je ne me suis jamais sentie aussi gênée : je n’avais pas remarqué à quel point j’avais engraissé ces dernières années passées à enseigner, soit environ 10 livres par année.

Il n’y avait rien de si étonnant. Après tout, je pourrais facilement résumer ma philosophie globale en matière d’alimentation : je mangeais tout ce que je voulais.

Je savais que je devais prendre des mesures radicales concernant mon poids. Mais je frémissais à l’idée de manger entre amis au restaurant et de fixer leur plat tout en sirotant une boisson frappée hypocalorique dégoûtante. Je ne voulais pas avoir à abandonner la vraie nourriture.

Finalement, en juillet 2018, j’ai décidé d’essayer WeightWatchers malgré les idées que je me faisais de la visite d’un studio : j’avais peur d’être forcée à monter sur une balance devant tout le monde ou, pire encore, que toutes les personnes présentes soient beaucoup plus minces que moi. Dès le moment où j’ai franchi la porte de mon premier atelier WeightWatchers, ma nervosité s’est calmée : il y avait des gens de tous âges et de toutes tailles, qui ont connu toutes sortes de parcours. J’ai constaté que chaque personne avait sa raison bien à elle de se joindre à WeightWatchers. Et même si nous nous trouvions tous à des endroits différents de notre parcours, les ateliers n’étaient pas un endroit où les personnes se jugeaient les unes les autres. Il s’agissait plutôt d’un forum où elles se réunissaient et félicitaient les progrès de chacune.

À l’atelier, je me suis assise à l’arrière et j’ai assimilé les conseils, les histoires et les réussites à célébrer. Lorsque j’ai levé la main pour demander ce qu’il fallait manger quand j’avais envie de mets chinois, les membres dans la salle y sont allés de leurs suggestions de recettes et de conseils sur la façon de trouver des plats faibles en Points sur n’importe quel menu de restaurant en naviguant dans l’application WeightWatchers.

J’ai quitté ce premier atelier avec un sentiment de confiance. Ce programme me donnait l’impression d’être si facile à suivre, et je savais que je pouvais réussir.

À la recherche d’aliments faibles en Points

Pendant les vacances scolaires d’été, j’ai entrepris d’établir des routines saines avant le retour au travail en septembre. Déterminée à être créative en cuisine (du simple poulet grillé et des légumes cuits à la vapeur ne me convenaient tout simplement pas), j’ai décidé de créer des versions faibles en Points de mes mets préférés. Pour m’inspirer, j’ai fouillé dans l’application WeightWatchers, cherché des recettes sur le site WW.ca et sur la page Instagram @WW et feuilleté les livres de recettes WeightWatchers®. À la fin de l’été, j’avais maîtrisé l’art de concocter une pizza à la croûte de chou-fleur, des bâtonnets de mozzarella, des calzones déjeuner et des muffins anglais au fromage à la crème et au saumon fumé.

L’alimentation de Christa : Autrefois et maintenant

Déjeuner            

Autrefois : Un café au lait et un scone          

Maintenant : Un yogourt grec; des bagels faits de pâte à deux ingrédients; un café noir et un roulé au jambon, aux œufs et au fromage faible en PointsFutés d’un restaurant à service rapide; des pains dorés avec un coulis de fraises; ou une omelette au bacon, aux tomates et au fromage mozzarella

Dîner    

Autrefois : Des pointes de pizza ou des repas surgelés          

Maintenant : Du saumon cuit au four accompagné de chou frisé croustillant ou les restants de souper

Souper

Autrefois : Des sandwichs au poulet ou des pépites de poulet d’un restaurant à service rapide ou un panini au poulet               

Maintenant : Un riz frit aux crevettes maison; un sandwich grillé au cheddar accompagné de cornichons à l’aneth; ou un sandwich au porc effiloché du livre de recettes WeightWatchers « Cook Up Comfort »

Collations           

Autrefois : Des laits frappés, des biscuits et des croustilles  

Maintenant : Des biscuits sandwichs à la crème au chocolat et aux fraises faits maison, des croustilles soufflées au chocolat et à la guimauve WeightWatchers, des croustilles de houmous au sel de mer WeightWatchers.

Au retour en classe à l’automne, l’une de mes collègues a remarqué mes habitudes plus saines. « Plus de pizza surgelée? », m’a-t-elle demandé. Et d’un signe de tête, j’ai fait « non »!

Des parents de mes anciens élèves ont entretemps remarqué ma silhouette qui avait changé et m’ont demandé comment je m’y étais prise.

Dire « oui » à la mise en forme

Environ un mois après le début de mon parcours, lorsqu’une de mes amies m’a invitée à l’accompagner à une séance d’entraînement au centre de conditionnement physique où elle était abonnée, j’étais tellement gênée que j’ai failli refuser. Je croyais que les autres personnes du cours me regarderaient et penseraient : « Elle n’est pas tellement en forme. Que fait-elle ici? » J’avais aussi peur de ne pas avoir l’énergie de me rendre jusqu’à la fin de la séance d’entraînement. Je me suis alors souvenu de ce qu’avait dit quelqu’un lors de mon premier atelier : « Vous le faites pour vous. Vous n’avez rien à perdre, autre que du poids. »

Motivée par ce mantra, je me suis abonnée au même centre de conditionnement physique et j’ai commencé à marcher sur le tapis roulant par à-coups de 30 minutes. Après avoir essayé un cours de barre, qui me donnait l’agréable sentiment d’être mince et élancée, je planifiais essayer le yoga. À cause d’une erreur, j’ai plutôt abouti dans un cours de mise en forme à haute intensité. Étonnamment, j’ai survécu!

Je suis maintenant prête plus que jamais à essayer des activités, comme du yoga aérien et du kickboxing. La plupart des matins, je suis au centre de conditionnement physique dès six heures. J’ai plus d’énergie que bien des élèves de ma classe, après qui je peux courir à la récréation. Je sens que rien ne m’arrêtera!

Depuis l’été de l’an dernier, j’ai perdu 55 livres. Il me reste 7 livres à perdre pour atteindre mon objectif. Même si je me sens maintenant plus à l’aise dans mes vêtements et beaucoup plus en confiance, mon parcours a apporté son lot de changements qui ne se voient pas dans le miroir : lorsque je vais jouer aux quilles avec mes amis, je ne transpire pas autant qu’avant, et je peux promener mon chien en montée sans être essoufflée. Maintenant que je mange mieux et que je fais de l’exercice régulièrement, je me sens plus calme et moins anxieuse. Je dors également mieux la nuit. C’est le plus beau cadeau!

Dans le passé, s’il y avait, disons, un festival du bacon dans ma ville, ce seraient mes plans de la fin de semaine. Sans les livres en trop que j’avais l’habitude de trimballer, j’opte maintenant pour des activités plus physiques, comme m’entraîner pour une course de cinq kilomètres.

J’ai très hâte à la photo de classe à la fin de l’année scolaire. Et, bien que je ne pensais jamais dire ça, j’ai hâte d’enfiler un maillot de bain l’été prochain. Après être partie de si loin, je sens que je peux accomplir n’importe quoi.

* Avec le programme de perte de poids WeightWatchers, vous pouvez perdre entre 1 et 2 livres par semaine.