Voici Eric

Dans ses propres mots, Eric explique comment la communauté WW s'est ralliée autour de lui après un dérapage dévastateur. Avec le soutien de la communauté, il a poursuivi son parcours et perdu presque la moitié de son poids corporel.
Publié 16 décembre 2019 | Mis à jour 8 novembre 2022

* Avec le programme de perte de poids WeightWatchers, vous pouvez perdre entre 1 et 2 livres par semaine.

Comme raconté à Katerina Savvides

En 2016, quand je suis allé rencontrer mon médecin pour mon examen annuel, les mauvaises nouvelles se sont enchaînées : je faisais de l’hypertension et du diabète de type 2. Et je pesais plus de 400 livres.

Ce n’était pas la première fois que j’avais de la difficulté à gérer mon poids. Dix ans plus tôt, alors que je travaillais dans un parc d’attractions au service à la clientèle, je trouvais difficile de passer autant de temps debout. J’ai rejoint WeightWatchers pour perdre le poids qui me gênait dans mes mouvements et ça a fonctionné... du moins pour un temps. Dès que je faisais des progrès, j’arrêtais d’aller aux ateliers WeightWatchers en pensant que je pourrais maintenir les résultats par moi-même. Une grosse erreur de ma part!

Ça n’a pris que quelques semaines avant que je reprenne de mauvaises habitudes : puisque je ne déjeunais jamais et que je sautais parfois le dîner, j’étais affamé en fin de journée. Pour le souper, je prenais le maximum d’articles du menu valeur au service à l’auto : parfois, je commandais deux hamburgers au fromage, deux sandwichs au poulet et des croquettes de poulet, et je les mangeais dans un repas. C’était facile de voir que je courais à ma perte, mais ce sont seulement mes problèmes de santé qui m’ont convaincu : ma vie dépendait des changements que j’allais apporter.

Quand j’ai quitté le bureau de mon médecin, j’étais tellement en colère contre moi-même que j’ai éclaté en sanglots dans le stationnement. Je savais qu’il fallait que je réagisse. Plusieurs jours plus tard, j’ai mis les pieds dans un studio WW. Lors de mon bilan WW, quand je suis monté sur la balance, j’ai souri en voyant les chiffres. Je savais que je ne les verrais plus jamais.

À partir de ce moment, j’ai participé régulièrement aux ateliers du lundi soir, où ma coach WW Ericka m’a motivé semaine après semaine. En dehors des visites en studio, j’ai commencé à apporter des changements, par exemple éviter le service au volant des restaurants rapide, cuisiner plus souvent et vérifier les valeurs en Points de tout ce que je voulais manger avant de le manger, ce qui m’a permis de trouver un équilibre. Je me sentais bien, particulièrement quand je voyais les chiffres de la balance diminuer. C’était plus satisfaisant que n’importe quel plat de restauration rapide.

L’alimentation d’Eric : hier et aujourd’hui 

Déjeuner

Avant: -

Maintenant: Café avec un colorant à café léger et un fruit, comme une banane ou une pomme

Dîner

Avant: Pizza, burgers, sandwichs au poulet frit, frites ou burritos de restauration rapide

Maintenant: Dinde tranchée avec moutarde à l’aneth ou burger de haricots noirs sur un muffin anglais de blé entier

Souper

Avant: Pizza au pepperoni et aux saucisses, burritos, mets chinois comme du poulet à l’orange, du riz frit et du chow mein

Maintenant: Bol burrito maison avec des haricots noirs, du riz à l’espagnole, du poulet grillé et un pita léger; pain de viande à la dinde avec des légumes grillés, comme du brocoli et de la courge musquée; des boulettes végétariennes avec des nouilles de courgette

Collations

Avant:  Croustilles, craquelins, biscuits et gâteaux

Maintenant: Fruit frais, bâtonnets de carottes, barres-collations WW, languettes de quinoa à saveur de piment et de lime WW, houmous et légumes ou croustilles de pain pita

Durant les 14 mois qui ont suivi, mes nouvelles habitudes ont porté leurs fruits. Semaine après semaine, je me sentais mieux dans ma peau et j’aimais mon parcours : je mangeais de la nourriture que j’appréciais et je faisais un suivi quotidien. Et ça fonctionnait. J’ai commencé à célébrer les victoires non liées à la pesée, par exemple le fait de pouvoir faire un manège puisque la barre de sécurité pouvait être bien installée. Avec le temps, j’ai perdu 100 livres.

Un revers personnel

Tout au long de mon parcours, j’en suis venu à utiliser le réseau social réservé aux membres WW, Connecter. Chaque fois que je publiais un message sur la nourriture que je mangeais, le poids que j’avais perdu, ou ce que j’avais fait durant la fin de semaine, je sentais qu’on m’appuyait sans me juger.

Cependant, depuis le premier jour, mon plus grand admirateur était mon père. Je l’appelais ou lui envoyais un message texte après chaque atelier pour lui dire combien de poids j’avais perdu. À peu près au moment où ma perte de poids a atteint les trois chiffres, toutefois, il a reçu un diagnostic de glioblastome, un cancer du cerveau à croissance rapide qui était pratiquement en phase terminale. Il a fait enlever sa tumeur, qui avait environ la taille d’une balle de baseball, mais ses médecins lui ont dit que la chirurgie lui permettrait seulement de gagner de trois à six mois.

Déterminé à rester au chevet de mon père, j’ai quitté mon nouvel emploi pour prendre soin de lui et j’ai publié ce qui devait être mes adieux à mes amis sur Connecter. Pour préserver mes économies, j’ai décidé de suspendre mon abonnement WW et j’en ai fait part dans ma publication, avant de souhaiter à tous bonne chance avec le programme.

À ce moment, une femme membre appelée Christine, que je n’avais jamais rencontrée en personne, m’a demandé mon adresse électronique. Elle a écrit : « Nous sommes ensemble dans cette aventure. Laissez-nous vous aider ». Quelques jours plus tard, j’ai découvert pourquoi elle avait besoin de mon adresse : elle et cinq autres membres WW de partout au pays s’étaient cotisés pour payer mon abonnement.

J’ai été ébranlé par leur générosité. Le soutien que j’ai eu de personnes que je n’avais jamais rencontrées m’a motivé à travailler plus fort, à devenir plus fort, parce qu’elles étaient là avec moi. J’ai continué à assister à mes ateliers, et j’ai essayé de rester fort en cette période difficile.

Continuer à avancer malgré le deuil

L’état de santé de mon père n’a cessé de s’aggraver après la chirurgie. Il est décédé quatre semaines après avoir reçu son diagnostic.

Le choc suivi du deuil m’ont fait manger mes émotions pendant quelques semaines. Puis je me suis souvenu de la bonté de mes amis sur Connecter; je ne pouvais pas les abandonner.

Depuis cet été-là, j’ai perdu 66 livres de plus*.

Ma pression artérielle s’est améliorée, mon diabète est disparu et mon niveau d’énergie a décuplé.

Je suis également devenu plus fort sur le plan émotionnel durant mon parcours. Quelques mois avant le décès de mon père, j’ai eu le courage de dire à ma belle-mère que j’étais gai. Elle en a parlé à mon père et il a dit : « Je veux seulement qu’Eric soit heureux ». Quand ma belle-mère m’en a fait part, j’étais vraiment reconnaissant. J’avais besoin de l’entendre.

Même si ce sont mes choix qui ont fait la différence en ce qui concerne mon poids et ma santé, il y a tellement de personnes qui croyaient en moi depuis le premier jour où je suis entré dans un studio, je le réalise maintenant. Aujourd’hui, quand j’ai besoin d’encouragements, je me rappelle d’où je suis parti et j’écoute un message laissé par mon père sur ma boîte vocale : il dit entre autres « Salut, c’est papa. J’ai entendu dire que tu deviens vraiment mince. Beau travail et continue comme ça. Bats-toi, fils, bats-toi! ».

Je suis si reconnaissant, car grâce à WW, je ne serai plus jamais seul.