Tout savoir sur les acides gras oméga

Qu’est-ce et pourquoi en avons-nous besoin?
Publié 4 mars 2018

Vous avez sûrement déjà entendu parler des acides gras oméga – vous prenez peut-être même un supplément quotidien qui en contient. Eh bien, nous voulions vous renseigner sur ce qu’ils sont précisément, sur la différence entre les acides gras oméga-3 et les acides gras oméga-6 (car il y a une différence entre les deux) et sur la façon optimale de les consommer.

« Les acides gras oméga sont des gras sains », explique Caleb Backe, expert en santé et mieux-être à Maple Holistics. « Officiellement, ce sont des “acides gras polyinsaturés essentiels” et à ce titre, ils sont vitaux pour le bon développement de l’organisme et du cerveau. En particulier, ils favorisent l’activité cérébrale, atténuent l’inflammation et réduisent le risque d’être atteint de diverses maladies. On dit qu’ils sont essentiels parce que l’organisme ne peut, à lui seul, les produire. »

« Les acides gras oméga-3 et oméga-6 jouent un rôle de premier plan pour le fonctionnement et le développement du cerveau ainsi que pour la santé reproductive et cardiaque », explique Skye McKennon, professeure adjointe auxiliaire en pharmacothérapie à l’University of Utah. Or, « bien que leurs noms soient semblables, les acides gras oméga-3 et oméga-6 sont très différents », précise-t-elle.

« Les acides gras oméga-3 produisent généralement des effets anti-inflammatoires dans l’organisme. De nos jours, nous intégrons à notre alimentation moins de sources d’acides gras oméga-3. Habituellement, les acides gras oméga-3 que nous consommons proviennent de poissons ou d’autres aliments marins, de noix (comme les noix de Grenoble et les pacanes), de graines (comme les grains de lin et de chia) et de légumes à feuilles vertes », souligne-t-elle.

En revanche, les acides gras oméga-6 produisent typiquement des effets pro-inflammatoires dans l’organisme, affirme Mme McKennon. « L’alimentation moderne comporte de nombreuses sources d’acides gras oméga-6, dont plusieurs viandes, des huiles végétales, des produits laitiers traditionnels et des aliments transformés. »

« Il serait rare qu’une personne ait à consommer délibérément plus d’acides gras oméga-6 », précise Mme McKennon. « Il est beaucoup plus probable qu’elle ait à consommer délibérément plus d’acides gras oméga-3. Les sources d’acides gras oméga-3 incluent les poissons à chair grasse (comme le saumon, la truite, le hareng et les sardines), le lait entier de vaches nourries à l’herbe, les algues marines (disponibles en capsules), l’huile de poisson, certaines graines (graines de lin, graines de chia, graines de chanvre et graines de citrouille broyées), le soya, le tofu, les noix de Grenoble, les épinards, le brocoli et les tomates. »

« La nutrition tourne autour de la modération », déclare M. Backe. « Comme il est possible de surconsommer de bons acides gras oméga, surveillez votre apport en aliments qui les contiennent. Visez à en consommer suffisamment et évitez à tout prix les carences puisque celles-ci pourraient avoir une véritable incidence sur votre état d’esprit et votre comportement au quotidien. »

La meilleure manière de consommer des quantités adéquates d’acides gras oméga est de les puiser des aliments que nous mangeons. Par contre, si ce n’est pas possible, il existe d’autres options.

« Si votre alimentation ne vous fournit pas ce dont vous avez besoin, il y a des suppléments nutritionnels que vous pouvez prendre au quotidien pour aider à vous équilibrer », indique M. Backe. « Assurez-vous d’avoir le feu vert de votre médecin avant d’ajouter tout supplément à votre alimentation habituelle. Les acides gras oméga-6 sont très présents dans l’alimentation occidentale. Donc, ce feu vert est primordial. »

Pour en savoir plus sur les sources d’acides gras oméga et les quantités quotidiennes recommandées, le site Web des Diététistes du Canada propose cette ressource.