Envisagez votre corps avec plus d’assurance

Comment faire pour surmonter ce défi universel et apprécier votre corps remarquable
Publié 16 février 2017

Levez la main si vous avez déjà eu de la difficulté à aimer ce que vous voyiez dans le miroir. Nous sommes tous, pour ainsi dire, passés par là à un moment donné.

« Il semble exister une certaine idée préconçue de l’apparence que nous devons afficher pour connaître du succès ou être attrayant », explique Jolene Hammermeister, une conseillère thérapeutique attitrée à Vancouver. « Nous nous comparons toujours à d’autres. »

Bien qu’elle préfère ne pas accuser les médias ou la société, Mme Hammermeister affirme que ce sont les deux responsables les plus évidents de l’image du corps « idéal » que nous cherchons à reproduire.

« Qui crée ces attentes pour nous? » demande-t-elle. Quel est notre point de référence et pourquoi est-ce le cas? Elle nous suggère d’y réfléchir de manière critique. Si vous aviez ce corps soi-disant idéal, de quelle façon votre vie serait-elle meilleure ou différente?

Parfois, précise Mme Hammermeister, nous pouvons facilement identifier la raison pour laquelle il nous est si difficile de nous accepter tels que nous sommes et d’envisager notre corps avec assurance. En effet, le traumatisme émotionnel causé par un parent qui critiquait notre poids ou des moqueries incessantes à l’école concernant la taille de notre nez, nos lunettes ou la couleur de notre peau peut avoir des séquelles importantes. Parfois, l’origine de notre insécurité est plus complexe à déterminer. Quoi qu’il en soit, il semblerait que c’est par rapport à nos corps – nos caractéristiques physiques – que nous manquons le plus souvent de confiance.

Selon Mme Hammermeister, « Une chose est claire : nous comparons régulièrement nos corps, car ceux-ci sont vraiment présents. » Plutôt que de nous faire des reproches sur nos compétences ou traits de caractère, nous sommes enclins à nous concentrer sur les éléments les plus tangibles et visibles que nous pouvons juger défavorablement.

Alors, comment pouvons-nous cesser cette pratique nuisible?

5 conseils pour s’aimer

Demandez-vous quel pourcentage de votre vie, de votre bonheur, repose sur l’apparence de votre corps?
Songez aux aspects de vous-même que vous appréciez et à ceux pour lesquels les gens vous complimentent.
Soyez conscient des propos que vous vous adressez – remarquez-vous quand vous vous sentez bien? Vous considérez-vous souvent d’un mauvais œil? Essayez de remettre en question les pensées négatives.
Qui vous sert d’exemple? Quels types de médias consultez-vous? Trouvez des personnes inspirantes sans aucun lien à l’image corporelle – des personnes que vous admirez par rapport à votre domaine professionnel, votre foi, vos passe-temps, vos croyances personnelles ou des causes qui vous tiennent à cœur.
Vos habitudes en matière de soins personnels sont-elles optimales pour vous? Si elles vous amènent, en fin de compte, à vous culpabiliser ou à regretter la manière dont vous vous gâtez, que ce soit en vous offrant une part de gâteau au chocolat ou un traitement spa coûteux, ce ne sont pas des habitudes de soins personnels qui prennent vraiment soin de vous. Trouvez un moyen exempt de regrets de vous sentir bien.

Pensez à la valeur que vous offrez – vos réponses incluront probablement beaucoup plus que les parties de votre corps que vous aimez. Passez du temps à réfléchir à la personne que vous êtes et essayez de découvrir d’où provient ce manque de confiance en vous – avez-vous une piètre estime de soi relative à votre corps, tout en vous sentant bien par rapport à d’autres aspects de votre vie? Cette piètre estime de soi s’applique-t-elle à de nombreux aspects de votre vie? Une faible estime de soi chronique peut, d’après Mme Hammermeister, engendrer la dépression. Donc, si vous êtes aux prises avec une faible estime de soi généralisée, il pourrait être utile d’en parler à votre médecin ou à un conseiller.

Bien que changer notre perception de nous-mêmes puisse paraître une tâche titanesque, il est possible d’y arriver – un pas à la fois.

 « Cela ne se produira pas du jour au lendemain », déclare Mme Hammermeister. Donc, elle recommande une approche progressive.