Décoder les étiquettes nutritionnelles

Pour mieux comprendre les nouvelles modifications.
Publié 25 septembre 2017

Lire les étiquettes nutritionnelles en faisant son épicerie est une composante importante d’une alimentation saine favorisant l’épanouissement. Malgré le rôle essentiel qu’elles jouent dans l’adoption de bonnes habitudes alimentaires, les étiquettes nutritionnelles peuvent porter à confusion, être incorrectement interprétées et faire l’objet de biais de confirmation. Cependant, le décodage de cette information peut vous aider à prendre des décisions avisées par rapport à ce qui devrait être inclus dans votre plan alimentaire. De plus, le gouvernement canadien a récemment apporté quelques modifications qui rendront le processus encore plus simple.

Portion indiquée

L’information nutritionnelle sur l’étiquette se fonde sur la taille de portion suggérée, laquelle est précisée selon une unité de mesure métrique ou impériale par poids ou volume. Bien que des changements récents dans l’étiquetage alimentaire aient tenté d’augmenter la taille des portions pour mieux refléter la quantité réelle d’aliments que consomment les Canadiens, la sous-estimation de la taille des portions est un problème courant qui survient en essayant de suivre les étiquettes nutritionnelles. Dans la mesure du possible, utilisez une balance alimentaire pour une exactitude accrue en mesurant la taille des portions.

Pourcentage de la valeur quotidienne

Du côté droit du tableau, vous constaterez que la plupart des catégories énumérées sont assorties d’un pourcentage numérique indiquant la contribution de l’aliment à vos exigences quotidiennes. L'actualisation de ces pourcentages est en cours dans le cadre d’une initiative mise en place par le gouvernement canadien pour veiller à ce que les étiquettes alimentaires tiennent compte des exigences actuelles en matière de science de la nutrition. Tout ce qui a un pourcentage quotidien de 5 % ou moins est considéré comme ayant une faible teneur par rapport au nutriment en question tandis que tout ce qui a un pourcentage de plus de 15 % est considéré comme ayant une teneur élevée par rapport à ce même nutriment.

Calories

Les nouvelles modifications apportées à l’étiquetage nutritionnel au Canada exigent que le mot « calories » soit maintenant imprimé en plus gros caractères et souligné afin qu’il soit plus facile de repérer rapidement l’apport calorique d’un aliment. Les calories reflètent le contenu d’une portion individuelle d’un aliment et doivent être rajustées selon le nombre de portions réellement consommées. Les besoins caloriques individuels dépendront de votre niveau d’activité durant la journée. Plus votre style de vie est sédentaire, moins vous aurez besoin de calories pour vous donner de l’énergie au cours de la journée et vice versa.

Lipides

Les lipides sont indiqués intégralement avec un pourcentage de valeur quotidienne avant d’être décomposés en gras saturés et en gras trans. Les fabricants de produits alimentaires ne sont pas tenus de noter séparément les gras polyinsaturés et monoinsaturés. Malgré qu’ils soient absents de la liste, les gras polyinsaturés et monoinsaturés sont une composante essentielle d’une alimentation saine et vous devriez chercher à en consommer deux à trois cuillères à soupe chaque jour. Ces types de gras se trouvent dans les avocats, les noix, les graines et les poissons gras.

Glucides, fibres et sucres

Les glucides fournissent au corps son principal apport calorique et les étiquettes nutritionnelles au Canada incluent les fibres ainsi que le sucre. Les glucides complexes comme les grains entiers, les haricots, les fruits et les légumes procurent des quantités plus élevées de fibres qui stimulent la digestion et rassasient plus longtemps. Les personnes ayant un taux de glycémie élevé ou atteintes de diabète seront heureuses de voir l’ajout graduel des niveaux de sucre aux étiquettes nutritionnelles d’un bout à l’autre du pays.

Protéines

Les protéines figurent sur les étiquettes nutritionnelles sans pourcentage d’apport quotidien correspondant étant donné que la plupart des Canadiens consomment suffisamment de protéines par le biais de leur alimentation ordinaire et n’ont pas besoin de privilégier des aliments à teneur élevée en protéines.

Cholestérol

Les fabricants de produits alimentaires ont l’option d’inclure le cholestérol sur les étiquettes nutritionnelles, car rien ou presque n’indique que des niveaux élevés de cholestérol découlent de l’alimentation. À la place, les diététistes recommandent une alimentation faible en gras saturés, un style de vie actif et des analyses sanguines à intervalles réguliers afin de lutter contre le cholestérol.

Vitamines et minéraux

La dernière section d’une étiquette nutritionnelle précise les vitamines et les minéraux comme le fer, le zinc, la vitamine B12 et 6, la vitamine D et la vitamine E. Le gouvernement canadien a récemment ajouté le potassium à cette liste parce que la majorité des Canadiens n’obtient pas assez de ce nutriment important pour le maintien d’une saine tension artérielle. Les vitamines A et C ont été retirées de la liste, car la plupart des Canadiens en consomment assez par leur régime alimentaire.