Simone, -18 kg : « Sur les routes du bien-être ! »

Après un traitement contre le cancer, Simone a décidé de reprendre l’aventure WW. Anticonformiste et proche de la nature, elle nous raconte comment elle a trouvé son équilibre avec WW.
Publié le 3 novembre 2020

Étant jeune, j’étais mince et très sportive. Mes problèmes de poids ont commencé à l’âge de 18 ans, année pendant laquelle je suis partie vivre aux États‑Unis et où j’ai pris 10 kg. J’ai fait appel à WW (WeightWatchers à l’époque) dès le milieu des années 80 mais je n’ai jamais persévéré jusqu’à la stabilisation. En 2017, j’ai de nouveau rejoint WW et j’ai réussi à perdre 16 kg. Puis en juillet 2018, mauvaise nouvelle : j’ai alors appris que j’étais atteinte d’un cancer du sein. Les traitements qui ont suivi l’opération ont bouleversé mes habitudes alimentaires et j’ai repris un peu plus de 10 kg. Puis après quelques mois, le 17 décembre 2019, la force de reprendre le programme WW s’est manifestée. Avec WW, j’ai commencé à perdre tout de suite, même pendant les fêtes ! Mon premier objectif était avant tout de perdre les kilos que j’avais pris pendant les traitements et, par la suite, une dizaine supplémentaire.


Végétarienne et fière de l’être !


À travers le programme WW, j’ai rapidement ciblé mon problème principal : le sucre. J’avais pour habitude de manger ce que j’appelle un « bol de sucre » (des bonbons) tous les soirs. À présent, j’ai éliminé les sucres rapides de mon alimentation, je consomme encore plus de légumes et je m’efforce de manger en pleine conscience. Si j’ai envie de grignoter entre les repas par gourmandise et non par faim, je bois de l’eau ! Aujourd’hui, j’ai une alimentation plutôt saine, je mange bio et pesco‑végétarien (légumes, poissons, oeufs mais pas de viande) et j’ai réduit ma consommation de produits laitiers, par choix. Je prends beaucoup de plaisir à cuisiner et j’assiste même régulièrement à des ateliers cuisine. En termes d’organisation, je fais les courses au jour le jour quand cela est possible car je vis seule. Quand je cuisine, un curry de légumes par exemple ou de la soupe, j’aime préparer trois à quatre portions que je congèle pour plus tard quand je n’ai pas le temps ou l’envie de cuisiner.

Des millions de membres dans le monde ont perdu du poids grâce à WW. Vous aussi, rejoignez-les en démarrant dès aujourd'hui !


Quand on m’interroge sur l’origine de mes choix alimentaires, je réponds qu’ils prennent racine dans mes convictions liées à l’environnement et au bien‑être animal. Quand certains choisissent la voie du végétarisme pour des raisons de santé, ma motivation principale est éthique. Petit à petit, il n’était plus possible pour moi de manger de la viande, j’ai alors arrêté d’en consommer de manière progressive, en commençant par le boeuf et le veau il y a maintenant un peu plus de 10 ans, puis j’ai continué à manger du poulet jusqu’à il y a environ 4 ans. Avec une multitude d’ingrédients à ZeroPoints dans mon programme WW, il n’a pas été difficile de concilier végétarisme et rééquilibrage alimentaire.


Jamais sans mon tricycle


Mon engagement écologique ne s’arrête pas à mon assiette. Il y a 3 ans, j’ai pris la décision d’investir dans un moyen de transport moins polluant. J’ai donc vendu ma voiture et j'ai acheté un tricycle à pédalage assisté. Vivre à vélo vous fait voir la ville autrement, je ne regrette pas mon choix une seule seconde ! À raison de 3 000 kilomètres parcourus chaque année, le vélo est pour moi le mode de déplacement idéal qui, malgré mes difficultés à marcher à cause d’un handicap partiel, me permet d’être constamment en mouvement et de me maintenir en forme. Et ce même pendant les périodes les plus difficiles ! Je me rendais à mes séances de chimiothérapie et de radiothérapie avec mon tricycle, je n’imaginais pas le faire autrement. Nous avons déjà parcouru un long chemin ensemble, c’est une des raisons pour lesquelles mon vélo tient une place primordiale dans ma vie.


Le bien-être, une entreprise commune


La communauté WW, en Atelier WW et sur Connect, m’apporte un grand soutien psychologique. Je me sens accompagnée par d’autres personnes qui vivent la même chose que moi, nous sommes heureux de nous retrouver une fois par semaine en Atelier WW. Même si je n’ai pas encore atteint mon objectif de perte de poids, qui est d'avoir perdu 22,5 kg pour mes 60 ans, je suis fière d’affirmer que je suis déjà parvenue à trouver mon équilibre. Je me sens bien, tout simplement. Je cultive mon bien-être au quotidien en essayant de vivre au plus près des gens et de la nature. Je fais partie d’un bon nombre d’associations en lien avec la nature, l’aide aux personnes défavorisées et le combat pour la défense de l’environnement. Professeure d’anglais libérale, j’aime transmettre la connaissance, qu’il s’agisse de la langue de Shakespeare ou de botanique. Après l’annonce de mon cancer du sein, j’ai également rejoint une association d’entraide locale, l’Effet Rose, puis le programme Gaïa, grâce auquel j’ai pu participer à une séance photo. Mettre un corps tel que le mien en lumière n’a finalement pas été aussi difficile que je ne le pensais. Bien au contraire, cette initiative m’a aidée à m’accepter davantage ! La cerise sur le gâteau fut l’exposition photos qui a suivi, mes proches et mes amis ont alors posé un nouveau regard sur moi, ce fut une expérience fabuleuse. Enfin, l’acceptation de moi-même est indispensable à ma vie. Je gère mes peurs et mes angoisses du quotidien avec beaucoup plus de sérénité. J’ai une devise : « Je ne peux pas changer le passé, l’avenir est incertain, la seule chose que je peux contrôler c’est le présent. » Alors, carpe diem !