Isabelle

« Quand je me regarde dans le miroir, habillée, j'aime l'image que je renvoie »
Publié le 20 mars 2018

Isabelle

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été en surpoids. À quatre ans, j'étais déjà au-dessus de la tranche de poids dans laquelle j'aurai dû me trouver. Pourtant, ma maman a toujours cuisiné sainement, mais il y avait sans doute des prédispositions génétiques (du côté de mon père, d'origine béninoise, tout le monde est plutôt fort...). Et puis nous sommes une famille de gourmands! Du coup, mon poids n'a cessé de monter, et l'adolescence et ses grignotages n'ont rien arrangé.

C'est pourquoi j'ai suivi mon premier régime dès 18 ans. 30 kilos perdus cette fois, à force de privations et d'efforts intenses, puis le retour à la vie normale, et les kilos qui reviennent. Comme beaucoup, j'ai donc essayé différentes méthodes, dont une première fois WW, mais sans aller au bout, et à chaque fois, les kilos perdus revenaient au galop. Et si j'ai écarté l'hypothèse de la chirurgie, c'est à cause de ma peur des hôpitaux !

Mais c'est justement une visite médicale qui m'a incitée à reprendre le chemin de WW : un diagnostic inquiétant, dont le médecin m'a confirmé qu'il était aggravé par mon obésité.

Je ne pouvais plus me voiler la face : mon poids mettait clairement ma santé en péril.

Je suis retournée tout naturellement chez WW, malgré ma première tentative ratée. Parce que je savais que la méthode me convenait - l'absence d'aliments interdits qui est parfaite pour la gourmande que je suis, le système de Points que j'aime bien... - et que je ne referai pas la même erreur que la première fois, à savoir ne plus aller en Atelier WW et essayer de me débrouiller seule.

L'Atelier WW, pour moi, c'est fondamental dans mon parcours. J'y vais chaque jeudi et là, la balance ne ment pas. Et en général, pour moi, ça donne la satisfaction de voir que mes efforts de la semaine sont payants, même si je n'ai pas échappé à quelque déceptions , ce qui est normal. Mais en cas de baisse de motivation, ma coach WW, qui est géniale, a toujours le mot qu'il faut pour relancer la machine ! Et puis il y a les autres abonnés. Ce moment de partage avec eux, qui permet de se rendre compte que l'on est pas seul et que d'autres partagent les mêmes difficultés, les mêmes doutes mais aussi les mêmes satisfactions, ça m'est devenu indispensable. Et je pense que je continuerai à venir régulièrement, histoire de garder les bonnes habitudes en tête.

Cette bienveillance et ces encouragements, je les ai retrouvés sur Connect. Je suis restées un an et demi à me contenter de lire, sans publier.  Et voir toutes ces photos de personnes qui ont perdu du poids, et notamment de celles qui, comme moi, avaient plus de 30 kilos à perdre au départ, ça a été très motivant. Parce que plus de 30 kilos, ce n'est pas rien...

Et c'est pour ça que je me suis décidée à publier des photos également, alors que je n'aime pas me mettre en avant : pour motiver les autres. J'ai eu du mal, mais j'ai bien fait, car tous les retours que j'ai eu sur mon parcours m'ont boosté le moral.

En revanche, j'ai toujours du mal à réaliser le parcours que j'ai accompli. Je ne me reconnais pas vraiment dans mes anciennes photos, et plutôt que de la fierté pour tout ce que j'ai fait, j'éprouve un peu de tristesse de l'avoir fait si tard. Car mon surpoids m'a empêché de faire des choses depuis des années, et je manque de confiance en moi.

Heureusement, il y a mon entourage pour me renvoyer une image de moi hyper-positive, à commencer par mon mari, qui a été un soutien sans faille. Mes parents se sont toujours inquiétés pour ma santé et, même si maman n'est malheureusement plus là pour me voir aujourd'hui, mon père m'a dit dernièrement qu'elle serait fière de moi. Et je crois que je ne pouvais imaginer plus beau compliment... Quant aux autres, ils ne réalisaient souvent pas la réalité de mon surpoids : quand je dis que j'ai perdu plus de 50 kilos, ils n'en reviennent pas !

Ce que j'aime avec WW, c'est que j'ai pu continuer à vivre comme je l'aime tout en perdant du poids. Alors oui, il y a des moments où il faut être plus vigilant, quand les sorties ou les fêtes de familles s'enchaînent, ou pendant les vacances où c'est apéros à gogo ! Mais j'ai appris à penser différemment pour continuer à en profiter : je sais que je vais culpabiliser si je commande trois boules de glaces ? Je n'en commande plus que deux, mais je les choisis avec soin (et je les savoure). Et je prends toujours autant de plaisir à découvrir la gastronomie locale quand je voyage avec mon mari. Simplement je compense quand c'est possible, et si ça ne l'est pas (parce que pendant les vacances, c'est bien de lâcher prise un peu), ce n'est pas grave.

Et à la maison, je cuisine beaucoup (mes posts sur Connect en témoignent !). C'était déjà le cas avant, mais c'est la façon de faire qui a changé : par exemple, je ne fais plus de pâtisseries (au grand dam de mes collègues !), pour m'éviter des tentations inutilement douloureuses. Et j'ai appris à limiter le beurre et le fromage, par exemple. Ce qui ne m'empêche pas de m'offrir régulièrement des petites douceurs. Et j'aime bien essayé d'adapter les recettes à la sauce WW... 

Pour le petit déjeuner, je suis passée d'un combo chocolat chaud / pain beurré / miel à des choses plus raisonnables, comme les bowlcakes, les oeufs ou le porridge (merci Connect !). 

Les trois astuces gagnantes d'Isabelle

  • Anticiper:  avoir toujours un frigo/congélateur plein d'aliments sains pour ne pas se jeter sur le fast-food du coin ou la pizzeria
  • Cuisiner pour varier l'alimentation et éviter la monotonie. Il faut absolument garder le plaisir de manger. On n'a pas atteint ce poids sans aimer manger, ce plaisir fait partie de nous, donc il faut apprendre à le maîtriser. 
  • Prendre conscience chaque jour des bienfaits de la perte de poids (le mal au genou qui disparaît, la facilité à faire ses lacets, le fait de pouvoir courir pour attraper le bus, pouvoir attacher sa ceinture dans l'avion sans crainte, s'assoir dans le métro sans prendre deux sièges, pouvoir faire des manèges à sensation sans être coincée par la barrière de sécurité, etc...) pour se les rappeler en cas de baisse de moral et pour ne pas oublier pourquoi les efforts sont nécessaires.

Retrouvez Isabelle sur Connect : @melinight