En octobre 2007, Susan E. d’Oshawa, en Ontario, alors âgée de 29 ans, célébrait le retour à son poids d’avant la grossesse après avoir eu deux enfants en trois ans, lorsque tout a changé. En l’espace de quelques heures, Susan est passée de séances d’entraînement régulières à son centre de conditionnement physique local à l’ablation de son appendice et à quatre arrêts cardiaques en l’espace de six heures.
L’histoire de Susan telle qu’elle l’a racontée à Marie Clarke.
Le jour où tout a changé a commencé comme tous les autres. J’ai déposé mes enfants à la garderie et je me suis rendue au travail. En milieu d’après-midi, j’avais d’intenses douleurs thoraciques. J’ai fermé la porte de mon bureau et j’ai continué à travailler malgré la douleur, allant même chercher mes enfants à la garderie à la fin de la journée. Mon mari travaillait de nuit, alors j’ai nourri les enfants et je les ai préparés à se coucher, tout en continuant à ressentir d’horribles douleurs thoraciques. À 3 heures du matin, lorsque la douleur est devenue insupportable, mon mari est rentré à la maison et m’a emmenée à l’hôpital. Les médecins m’ont dit que c’était mon appendice. J’ai donc attendu dans la salle d’urgence toute la journée et on me l’a enlevée à 18 heures le soir même.
Le lendemain matin, je me sentais mieux, mais j’avais encore de la douleur; on m’a dit qu’il s’agissait de douleur postopératoire. Quand le chirurgien est venu me voir pour sa visite postopératoire, il m’a dit d’y aller doucement pendant deux semaines. Après qu’il eut quitté la pièce, j’ai subi mon premier arrêt cardiaque. Après 45 minutes et 15 décharges avec un défibrillateur, j’ai été réanimée, mais j’ai subi trois autres arrêts cardiaques au cours des six heures qui ont suivi.
Ma vie a basculé. J’éprouvais tellement d’émotions. Mes enfants étaient âgés de 1 et 3 ans à l’époque et je n’avais aucune idée de ce que l’avenir me réservait. Les médecins ont fini par diagnostiquer le syndrome du QT long (QTL) et un défibrillateur a été implanté dans ma poitrine. On m’a dit que je ne pouvais pas reprendre le travail parce que mon emploi dans le domaine de la vente était trop stressant et exigeait de longues heures de travail.
Le syndrome du QTL est un trouble du système électrique du cœur qui contrôle la vitesse et le rythme de votre cœur. Il peut s’agir d’une affection héréditaire ou déclenchée par un médicament ou un événement. Dans mon cas, les médecins ont soupçonné qu’il était congénital, mais qu’il était dormant jusqu’à ce qu’il soit déclenché par le traumatisme de mon opération de l’appendice.
Au cours des deux années suivantes, j’ai subi en moyenne une intervention chirurgicale tous les six mois, car mon corps rejetait les défibrillateurs et les chirurgiens s’efforçaient de maintenir en bon état les fils qui traversaient mon cœur. Ma vie a complètement changé. J’ai commencé à me tourner vers la nourriture pour obtenir du réconfort. Je me suis dit qu’étant donné que mon cœur pouvait s’arrêter à tout moment, j’allais manger ce que je veux. Cette attitude, combinée à mes médicaments pour le cœur, a été un désastre. J’ai pris une tonne de poids!
Environ deux ans après avoir reçu le diagnostic de syndrome du QTL, j’ai commencé à faire du bénévolat pour la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC en prononçant des discours pour parler de mon expérience et expliquer la différence entre une crise cardiaque et un arrêt cardiaque. Une crise cardiaque survient lorsque la circulation du sang vers une partie du muscle cardiaque est bloquée. Un arrêt cardiaque se produit lorsque le cœur cesse soudainement de battre.
En 2016, je sensibilisais les gens aux maladies cardiaques et à l’importance d’un mode de vie sain, mais je ne prenais pas soin de moi. Un jour, je me suis rendue dans mon studio WW local pour voir si l’équipe souhaiterait participer à une Randonnée du cœur pour aider à financer la recherche sur les maladies cardiaques. Après avoir appris que j’avais déjà suivi le programme WW, la coach Angie m’a proposé un marché : si je m’inscrivais à WW, elle participerait à la Randonnée du cœur. Le lendemain, je me suis inscrite à WW.
Lorsque j’ai commencé à faire le suivi de mon alimentation, j’ai réalisé que je ne mangeais pas de « mauvais » aliments, mais que j’en mangeais simplement trop. Avec WW, j’ai pu manger les choses que j’aime. Je mangeais du Dairy Queen tous les samedis après ma pesée! Au lieu de commander le Parfait Peanut Buster, je prenais une petite coupe glacée au fondant chaud et j’étais complètement satisfaite. Ma famille pouvait manger les mêmes repas que moi et je n’avais donc pas à cuisiner trois repas différents.
"Après une récente intervention chirurgicale pour remplacer mon défibrillateur, mon médecin m’a dit que le poids que j’avais perdu avec WW m’avait permis de rester en vie. "
En octobre 2017, j’ai atteint mon objectif de poids et je suis devenue coach dans mon studio WW local.
WW m’a appris que la perte de poids ne se limite pas au chiffre indiqué sur la balance. Il s’agit de votre santé globale, ce qui comprend de manger des aliments qui nourrissent votre corps, d’être actif, de vous concentrer sur votre état d’esprit et de dormir suffisamment.
Après une récente intervention chirurgicale pour remplacer mon défibrillateur, mon médecin m’a dit que le poids que j’avais perdu avec WW m’avait permis de rester en vie.
Les maladies cardiaques sont l’une des principales causes de décès au Canada. Apprendre à bien manger a été essentiel à ma survie. Mes problèmes cardiaques sont électriques – quelque chose que vous ne verriez ou ne ressentiriez jamais.