La bonne façon de commencer la course
« La course est une activité bon marché, car vous n’avez pas besoin d’installations ou d’aller faire la queue; c’est très simple », déclare Mike Hamberger, spécialiste certifié de la musculation et du conditionnement physique qui enseigne la course dans son entreprise DC Running Coach. « Ça vous met en harmonie avec votre corps, et pour beaucoup de coureurs, c’est une sorte de religion. »
La course : c’est dans vos gènes
Vous pensez que vous n’êtes pas fait pour courir? La course est pourtant ce qui distingue les humains en grande partie. Les scientifiques disent que les premiers hominidés se sont développés en partie grâce à leur capacité de courir. En effet, on pense qu’il y a environ 1,8 million d’années, bien avant que l’humain ne commence à utiliser des lances à pointe de pierre ou l’arc et les flèches, celui-ci était déjà capable de chasser des mammifères plus forts et plus rapides que lui en les faisant courir sur de longues distances pour les épuiser. Bien qu’il soit peu probable qu’un humain parvienne à battre plusieurs autres mammifères dans un sprint, les scientifiques affirment que les humains d’aujourd’hui peuvent encore dépasser presque tous les autres mammifères sur des distances de marathon.
Les avantages de la course
La course à pied n’est pas seulement un excellent exercice, elle est aussi un moyen de réduire le stress. « Après une journée au bureau, une bonne et longue course est meilleure qu’un verre de vin », avance Beth Onines, ancienne directrice générale de l’Illinois Runs Training Programs, une section du Road Runners Club of America.
Quant à la perte de poids, la course à pied donne souvent des résultats impressionnants : environ 115 calories en moyenne par kilomètre parcouru (pour une personne de 77 kg ou 170 lb). C’est pourquoi la course à pied devient une activité intéressante pour les personnes qui ont peu de temps. Sur le plan du temps, c’est la deuxième forme d’exercice la plus efficace, que seul le ski de fond dépasse.
Évitez les blessures
Parlons maintenant du « désavantage » de la course : l’impact de l’activité. Si l’impact est trop grand, vous aurez du mal à marcher jusqu’à la fontaine d’eau et encore plus à vous entraîner pour votre premier 10 km. Les novices doivent comprendre que la course à pied est une activité à fort impact qui soumet les articulations et les muscles à beaucoup de pression. Pour réduire l’impact, les meilleures surfaces où commencer sont la terre, le gravier ou d’autres surfaces non bétonnées, car elles permettent des atterrissages plus doux.
Comment se mettre à la course à pied
Pour assurer un bon soutien à vos pieds, investissez entre 80 $ et 120 $ dans une bonne paire de chaussures de course, de préférence dans un magasin spécialisé dans la course à pied.
Si le temps et le lieu le permettent, essayez de courir dehors plutôt que sur le tapis roulant. Bien qu’un tapis roulant soit « mieux que rien », explique M. Hamberger, l’appareil d’exercice stationnaire ne peut pas reproduire l’entraînement à l’extérieur, où il faut composer avec le vent et courir sur des surfaces variables.
Pour vous lancer et vous motiver à courir, la meilleure chose à faire est de vous inscrire à un événement de course à pied dans quelques mois, de préférence avec un ami. Viser une course est souvent préférable à l’objectif général de « se mettre en forme » ou de courir pour un temps ou une distance fixe chaque jour, souligne M. Hamberger. « Si vous achetez des chaussures de course et que vous vous inscrivez pour un 5 km, vous ne laisserez pas cet argent se gaspiller. »
Le glossaire du coureur
- 5K : course de 5 km (3,1 miles).
- Marathon : course de 42,195 km (26,2 miles).
- DNF : acronyme anglais (Did not finish) renvoyant à un participant qui ne termine pas une course.
- Bandit : coureur non inscrit qui se faufile illégalement dans une course organisée.
- Point : crampe abdominale sur le côté du corps.
- Dossard : dans une course, feuille de papier ou de Tyvek sur laquelle est imprimé le numéro unique du coureur.
- To get chicked : fait pour un coureur de se faire dépasser par une coureuse.
- Temps de passage : temps obtenu à une étape précise d’une course.
- Temps de passage négatif : fait de terminer la seconde moitié d’une course plus rapidement que la première.
- Fartlek : mot suédois signifiant « jeu de vitesse »; se dit d’une course qui incorpore des sprints improvisés.
- Frapper le mur : moment pendant une course où les réserves de glycogène musculaire du coureur sont épuisées et où les muscles ne répondent plus.
- Tricheur (sandbagger) : coureur qui se retient de courir vite pour que les autres coureurs ne le considèrent pas comme une menace, puis qui fonce tardivement.