Astucieusement autonome

Morgan, membre de WW, explique comment elle tire parti de WW pour créer un style de vie durable maintenant qu’elle habite seule dans une grande ville.
Publié 5 mars 2020 | Mis à jour 8 novembre 2022

Lors de notre premier entretien avec Morgan, nous voulions en savoir plus sur le parcours WW qu’elle avait entamé avec sa mère en 2016. À l’époque, Morgan vivait encore à la maison et, pour se faciliter la vie, elle partageait des tâches (p. ex., l’épicerie et la préparation de repas) ainsi que des repas comme tels avec sa mère. En mai 2019, Morgan a déménagé à Toronto. Nous l’avons donc rencontrée de nouveau afin qu’elle nous explique comment se déroulaient les choses pour elle depuis qu’elle se montrait plus autonome.

« Après le déménagement, pour être honnête, je ne suis pas toujours restée sur la bonne voie », dit Morgan, 27 ans.

Elle explique qu’équilibrer sa vie sociale à Toronto et ses objectifs de style de vie sain a été difficile.

Suivant son déménagement juste avant le début de l’été, elle faisait le suivi de ses repas trois ou quatre jours par semaine, puis se laissait aller le reste de la semaine parce qu’elle essayait une nouvelle pizzéria ou passait la journée à la plage avec des amis.

« Pour moi, le plan Vert est tombé à pic », confie Morgan.

Malgré les obstacles survenus en route, Morgan a poursuivi ses efforts. Elle dit qu’une de ses grandes sources de motivation, c’est de songer au fait qu’avant WW, elle « se sentait vraiment mal en point ».

Elle ajoute qu’il y a eu comme un déclic en elle lors d’une discussion sur les échelles du bien-être un jour dans un atelier WW. Elle a réalisé que sa manière de mesurer ce qui est « bien » avait changé depuis ses débuts avec WW.

« Mon idée de ce qui me procure un sentiment de bien-être a changé », affirme Morgan en expliquant que dans le passé, elle souffrait au quotidien ou presque de maux de tête et évitait de participer à de nombreuses activités parce qu’elle ne se sentait pas bien physiquement ou était gênée.

« Je ne veux pas recommencer à vivre de cette façon. »

Maintenant qu’elle se sent formidable, qu’elle vit en ville plus près de ses amis et qu’il y a d’innombrables événements sociaux et nouveaux restaurants à sa portée, Morgan essaie de garder ce concept à l’esprit pour minimiser les excès et ne pas trop s’éloigner du droit chemin.

Elle se dit : « Tu peux t’amuser, mais tu dois aussi tenir compte de tes objectifs et de ton bien-être ».

Conseils à partager

Selon Morgan, c’est la peur de l’échec qui amène souvent les gens à penser qu’essayer un programme comme WW comporte des risques. Or, elle soutient que « Toute décision d’essayer de s’améliorer est bonne. Il ne faut pas s’attarder à penser à des situations hypothétiques. »

Et si vous éprouvez des difficultés, parlez-en à des amis, des parents et des membres de votre atelier WW, précise-t-elle.

Elle recommande aussi de puiser de la motivation dans votre pourquoi et de reconnaître que votre pourquoi peut changer au fil du temps.

« Cela ne m’est pas arrivé personnellement, mais je pense que parfois, nous choisissons un pourquoi très aléatoire, comme “Je veux porter ma robe de bal de finissants” alors que ce genre de chose n’est pas très pertinent à notre vie actuelle. Porter votre robe de bal de finissants vous rappelle peut-être un moment où vous vous sentiez en pleine forme. Donc, qu’est-ce qui est plus pertinent à votre situation actuelle et vous procure un sentiment de bien-être? »

Miser sur la variété et se pousser

Morgan vous recommande aussi de « toujours essayer de changer les choses et de mettre au défi vos convictions à votre égard ».  

Si vous pensez être incapable de faire quelque chose, dit-elle, pourquoi ne pas essayer quand même?

L’année dernière, elle a commencé à faire de l’escalade malgré sa peur des hauteurs et une blessure récente à l’épaule. Elle pensait ne pas être en mesure de réussir, mais cette activité figurait sur sa liste de choses à essayer au moins une fois.

« Maintenant, je fais de l’escalade au moins deux fois par semaine. Et vraiment, je ne pensais jamais pouvoir m’adonner à ce genre d’activité. »