Il n’y a pas de limite d’âge pour le mieux-être

Pourquoi Shae, 92 ans, continue de vivre le mode de vie WW.
Publié 9 juin 2022

En septembre 1972, Marie et Walter Ludwig ouvrent l’un des tout premiers studios WeightWatchers dans la région du grand Toronto et proposent à Shae E. de Richmond Hill (Ontario) un poste administratif dans leur nouveau siège social de la rue Bloor à Toronto. Alors âgée de 42 ans et mère de trois enfants, Shae avait lutté avec son poids pendant une grande partie de sa vie. Elle avait notamment pris 27,2 kg (60 lb) à chacune de ses grossesses et s’était affamée pour retrouver un poids « normal » à chaque fois. En commençant son nouveau rôle, Shae espérait que WW l’aiderait à perdre enfin du poids et à ne pas le reprendre.

Au cours des 50 années qui ont suivi, Shae a atteint son objectif de poids, a agi à l’occasion en tant que coach à des ateliers WW, a participé à un défilé de mode WW et a même fait la connaissance de la fondatrice de WW, Jean Nidetch.

Aujourd’hui à la retraite et vivant dans un village de retraités, Shae continue de participer à des ateliers virtuels hebdomadaires afin de rester en contact avec ses bons amis, qui sont trop nombreux pour être mentionnés, et avec sa grande communauté WW.

L’histoire de Shae telle qu’elle l’a racontée à Marie Clarke.

Je suis entrée dans le manège des pilules amaigrissantes, des laxatifs et des régimes à la mode à l’âge de 15 ans, et je suis restée sur ces montagnes russes jusqu’à l’âge adulte.

Même si je me suis jointe à WeightWatchers en 1972, peu après avoir commencé à travailler au siège social, ce n’est que quelques années plus tard que j’ai vraiment commencé à suivre le programme. J’en avais assez de me sentir déprimée par toutes les années que j’avais gâchées à faire des régimes sans jamais atteindre mon objectif.

À l’époque, nous n’avions que des ateliers en personne et il s’agissait de faire le suivi des repas et des collations à l’aide d’un stylo et de papier. L’accent était mis sur ce que nous cuisinions, ce que nous mangions et la façon dont nous préparions nos repas.

Une fois que je me suis concentrée à atteindre mon objectif de perte de poids, ma culpabilité et ma dépression ont disparu. J’avais le soutien total de mon mari, Morey, de mes trois filles, Shelley, Andrea et Brena, et de ma petite-fille, Tamara, qui avait tout juste huit ans à ce moment-là.

Lorsque j’ai atteint mon objectif de poids en novembre 1983, j’étais ravie! Je me suis sentie davantage en contrôle de ma vie et j’ai donc pu profiter de plus d’activités avec mes amis et ma famille. J’ai même eu l’occasion de participer à un défilé de mode de WeightWatchers! Et de temps en temps, j’ai été invitée à intervenir en tant que coach d’atelier pour raconter mon histoire et aider à motiver les autres.

Depuis que j’ai atteint mon objectif de poids, j’ai connu des hauts et des bas, mais j’ai appris à les gérer en étant bienveillante envers moi-même.

Shae, mannequin lors d’un défilé de mode de WeightWatchers

L’un des meilleurs aspects du travail au siège social, outre le fait d’être entouré de collègues qui sont comme une famille, a été d’apprendre à connaître Jean Nidetch, la femme qui a fondé WeightWatchers. Elle avait une personnalité fantastique et vous donnait l’impression d’être sa meilleure amie. Comme elle avait elle-même perdu du poids, elle était très gentille et attentionnée et comprenait vraiment ce que tout le monde vivait.

Shae avec Jean Nidetch

Au fil des ans, le programme a été modifié à plusieurs reprises. Même si j’ai atteint mon objectif de poids, il n’a jamais été question pour moi de quitter WeightWatchers. J’ai développé tellement de relations personnelles lors des ateliers hebdomadaires. Ces rencontres représentent plus pour moi que la perte de poids. Je fais partie de mon groupe actuel depuis plus de 20 ans et nous avons vécu beaucoup d’événements de la vie ensemble. Et maintenant que les restaurants sont à nouveau ouverts, nous nous retrouvons pour un dîner à l’occasion. C’est tellement facile d’être moi-même avec les amis que j’ai rencontrés grâce à WeightWatchers, parce que nous sommes sur des parcours similaires et que tout le monde est très attentionné et d’un grand soutien, sans jugement.

Le fait de vivre dans une communauté de retraités n’a pas eu d’incidence sur ma capacité à suivre le programme WW. Il existe tellement d’options alimentaires qu’il est relativement facile de faire les choix qui me permettront d’atteindre mes objectifs. Je me pèse tous les matins et je fais de l’exercice plusieurs fois par semaine. En tant que membre à vie, je fais également enregistrer mon poids officiel dans un studio WW local une fois par mois. Mon objectif est de maintenir ma santé et mon mieux-être aussi longtemps que possible.